Le mystère PEPITO


Pepito...un mystère, un mythe universel qui touche chacun de nous et qu'il est temps de faire renaître.
Après vous être immergé dans l'oeuvre de Pepito, votre vie ne sera jamais plus la même...

Mais, qui est Pepito ?
C'est vous...
C'est nous...
C'est toi...
C'est moi...
C'est tout le monde...
...et c'est surtout personne.

samedi 16 janvier 2016

Le guitariste hibou

Nous pouvons remercier Jean-Francis X (nous respecterons son désir d'anonymat) qui vient de nous envoyer par mail une perle supplémentaire sur Pepito que nous nous devons de diffuser.

Jean-Francis, nous raconte-t-il dans son courrier, a retrouvé dans son grenier cette vidéo filmée en super 11 en 1977 lors d'un festival mémorable à Vesoul qui dura, rappelez-vous, près de 4 mois sans interruption.

A cette époque, Pepito est totalement plongé dans la musique depuis des années et plus précisément dans la guitare. Mais il est à la recherche d'un nouveau style et finit par s'ennuyer. Après avoir enseigné les bases de l'instrument aux plus grands guitaristes de l'époque dans le monde (il aurait appris l'accord de Do majeur à Eric Clapton) c'est une rencontre innocente avec une bande de joyeux lurons au supermarché de Ménétrux-le-Vignoble (rayon élastiques) qui alla l'emmener vers un tout autre chemin. 

Sans réfléchir et dans l'instinct comme à son habitude, il décida d'accompagner ce groupe, le temps d'un été de festivals, se disant qu'il allait grâce à eux, pouvoir faire évoluer son art et sa technique virtuose.

Le changement fut brutal pour certains, et beaucoup de ses fans eurent du mal à accepter ce virage artistique à l'époque. Toujours en avance sur son temps, toujours à l'avant garde, beaucoup n'ont pas compris son message pourtant si évident.

"L'homme à la tête de hibou" comme les journaux le surnommaient à l'époque, fit grand bruit et la tournée fut censurée dans de nombreux pays. C'est ainsi qu'il joua pendant des années avec cette tête qu'il gardait nuit et jour. Il racontait que ça l'aidait pour dormir.

Bien des années plus tard, Georges Lucas prit Pepito comme exemple et source d'inspiration pour créer ce que deviendront les fameux Ewoks.

Une fois de plus, Pepito avait un coup d'avance...
Une fois de plus, Pepito éveillait les consciences...

vendredi 15 janvier 2016

Les amis de toujours #1

Pepito a toujours aimé la mer.

Navigateur averti et grand amoureux de l'océan, il a notamment réalisé plusieurs tours du monde à la voile en kayak, et fit une thèse réputée sur les méthodes de réalisation de noeuds marins sans les mains.

En bon vieux loup de mer qu'il est, il était donc évident qu'il croise un jour le chemin de Georges, alors tout jeune explorateur et apprenti caméraman. Entre les deux hommes le courant passa tout de suite, et ils devinrent de très très grands amis.
Unis par une même passion et cette capacité à raconter des histoires, ils aimaient passer des nuits entières à se raconter leurs exploits maritimes de plongée sans filets, de pêche sans appâts ou de route du rhum à la pinte.
Georges adorait filmer Pepito en train de raconter ses traversées héroïques ou ses rencontres avec les premiers gardiens de phare de l'île de Pâques....des récits, plein de frissons et d'aventures !

Georges filmant Pepito à Bornéo
C'est d'ailleurs un de ces soirs, dans un bar à pistaches du port de Ketapang sur l'île de Java, que Pepito lança à Georges en partant à l'aube un "Bon vent" qu'aujourd'hui tous les français connaissent et reconnaissent depuis des générations...

Comme nous vous le disions, Pepito est en nous, Pepito est partout. Vous pensiez l'ignorer mais en réalité Pepito fait partie de votre vie plus que vous ne croyez ! Et ce blog vous le prouvera jour après jour.

Mais ce n'est pas tout !

Nous avons pu récupérer, en exclusivité mondiale, des extraits de ces rencontres.
Georges en effet a eu l'extrême amitié de nous transmettre un vieil enregistrement qu'il avait fait quelque part dans le Pacifique lors d'un réveillon de folie (un 12 février je crois) au cours duquel la musique et les rires remplissèrent la soirée, comme toujours avec eux !
Une véritable pépite "collector" comme on dit aujourd'hui aux States, à écouter sans modérations. Un témoignage rare de l'ambiance qui existait dans les Caraïbes des années 60 pas encore envahies par le tourisme moderne mais simplement pétri de musique et de cocktails dynamités dont seul Pepito avait le secret !

Bonne écoute,


 

jeudi 14 janvier 2016

Handball Disco

Première pépite ressortie des tiroirs, une vidéo qui nous provient des archives municipales de la ville de Fürstenfeldbruck (en Bavière).

C'est au bout du 14ème jour de la fête de la bière que Pepito eut cette idée révolutionnaire. Il faut rappeler qu'à cette époque Pepito s'intéresse à la musique électronique et au handball. L'un de va pas sans l'autre c'est vrai.

Comme vous le constaterez, la mixité est de mise, même dans les coupes de cheveux. Là encore, dès les années 70, Pepito lutte contre les discriminations y compris dans les vêtements.

Vous pourrez reconnaître dans cette vidéo Pepito en pleine forme qui fait corps avec le musique. Bien avant Hitchcock qui aimait passer discrètement dans ses films, Pepito s'amusait à faire toujours une brève apparition sournoise, même dans les projets qu'il coordonnait comme metteur en scène. Ce jour là en effet pour l'anecdote, un des joueurs s'était claqué, et Pepito proposa de le remplacer sur le champ !

Régalez vous et bon match !

 

Un peu d'Histoire...

Par où et quoi commencer ?

J'entends encore Pepito hurler "...je n'en sais rrrrrrrrrrriennnnn cono" au peuple sourd de Mongolie qu'il rencontra en 1978 alors qu'il était éleveur de yacks....quel souvenir, et quelle tournée !

Bref, difficile d'essayer d'évoquer la biographie d'un tel artiste quand on rappelle que personne ne sait réellement qui est Pepito Pastek.
"Les oeuvres! pas les Hommes" disait Godard. C'est exactement ça avec Pepito. Si Pepito est mondialement connu par ses oeuvres, il l'est aussi par les mystères qui planent autour de lui.

Pepito serait donc né un jour quelque part. Ce point est totalement vérifié scientifiquement.
Artiste prodige dès le plus jeune âge, on parle déjà de lui dans certaines grottes du Salvador où il est peint avec de la poussière d'étoile filante comme un bébé ivre tissant des liens sacrés avec les dieux de la pastèque censés apporter la pluie pour les récoltes.

Avec l'âge il aurait appris à jouer tout seul du piano avec un doigt très rapidement auprès de maîtres unijambistes indous et développa un sens inné de la mise en scène et du mélange de genres pour donner toujours plus de force à son message. Un véritable glouton qui absorbait toute forme artistique pour en faire quelque chose jamais entendu, ni jamais vu.

D'abord donc musicien de haut niveau (surtout au kazoo) il devient très vite vers 48 ans un artiste complet, poète engagé, performeur théâtral, gonfleur de ballons et souffleur de verre. Cet hyper actif à la soif insatiable de projets artistiques et de découvertes s'en alla parcourir le monde en diffusant ses oeuvres à la volée au monde entier.

Un véritable artisan qui deviendra tout à tour guru, éleveur de taloas dans les châteaux de la Loire, sonneur de cloches dans le Lubéron, pasteur et joueur de noix de coco.

Cette vie d'ébéniste parabolique fut, vous l'imaginez, faite d’aventures, de rencontres, de vagabondages au bout du monde, de combats écologiques et artistiques qui ont fait l'Histoire.
Il a longtemps lutté en effet pour le retour du triangle dans le blues rock togolais des années 20 par exemple, il fut également précurseur de l'utilisation du coussin péteur dans les symphonies médiévales, ou encore milita en véritable avant-gardiste pour la réintroduction des orans-outans dans les Landes,...)

Jusqu'au bout il aura été mystérieux puisqu'encore aujourd'hui personne ne sait où il est vraiment, ni ce qu'il fait.
Bien des histoires, des rumeurs et des légendes ont été racontées à son sujet. Il se serait passionné à la fin de sa vie pour la méditation rotative à l’hélium qui l’emmena si loin, bien loin mais pas trop près...D'autres lui attribuent une colique aggravée qui l'aurait amenée à arrêter sa carrière pendant plus de trente ans, d'autres encore disent qu'il vit tranquillement reclus dans la région de Montbrun-les-Aurel et qu'il collectionne les catapultes, fatigué de cette "vie d'artiste".

Pepito est finalement partout et nulle part.

Il habite les esprits de chacun de nous. Véritable philosophe et prophète, ceux qui l'ont rencontré furent à jamais ébloui et durent porter le restant de leurs jours des lunettes de soleil. Il fut notamment le père du yoga burlesque ascensionnel et créa le courant "d'air" porté par son célèbre hymne "t'es là t'es pas là"; formule qu'il hurla à la face du monde lors de son discours à l'ONU de 1967 au moment de la crise cubaine (celle des congas).

Plus que jamais d'actualité, il demeure donc dans l'inconscient collectif mondial tant ses oeuvres ont fait avancer le monde. N'a-t-on pas vu au moment des attentats de 2015 fleurir partout des tee-shirt "JE SUIS PEPITO" ?

Pourquoi ce blog ?

Il en aura fallu du temps...

...Beaucoup trop de temps pour que réapparaisse enfin l'oeuvre de Pepito Pastek, artiste incontournable, à la fois reconnu et inconnu, qui a bouleversé le monde entier pendant plusieurs décennies.

Il devrait être inutile de présenter le personnage et l'oeuvre du poète rebelle et vagabond.
Toutefois pour les plus jeunes et les moins de 125 ans, voici donc quelques rappels de ses faits d'arme, de son apport artistique sans précédents dans l'histoire de l'art et quelques épisodes mythiques de sa vie rocambolesque et totalement romanesque jusqu'au bout comme vous le verrez. Un véritable aventurier de l'art total à tendance cosmique, surtout le vendredi.

Ce blog se propose également d'évoquer ses frères d'âmes qu'il a tant inspiré, ses amis proches, ses parrains également ou les belles rencontres qu'il a eues tout au long de sa vie à travers le monde. 

Enfin, grâce à des recherches approfondies durant près de 42 ans au Laos, à San-Francisco, à l'INA, à la Grande bibliothèque du Vatican, au fronton de Zugarramurdi ou à Entraygues-sur-Truyère (petit village ardèchois où il aimait se ressourcer pour composer, construire des arbres à basse, flâner nu en pancho et peindre sur l'eau) nous ressortirons d'outre-tombe la plupart de ses oeuvres, de ses performances, de ses happenings improvisés (et sans avoir révisé), issues des différents courants alternatifs (ou pas) dont il fut à l'origine.